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1948 - Paul ARNAULT et ses premiers élèves

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Ironie de l’histoire, à 80 ans d’intervalle, c’est dans leur 21 ième année, que le premier et le dernier instituteur de Saligny-le-Vif sont nommés dès leur sortie de l’Ecole Normale de Bourges comme titulaire du poste. A sa création en janvier 1868, c’est un effectif mixte de 50 élèves qui rejoint les bancs de l’école publique le 1 er  février 1868 sous la direction de Louis Jules Constantin ROY né le 14 juillet 1847 à Villequiers. Louis Jules Constantin ROY est le fils d’un instituteur originaire du Jura qui s’est marié à Villequiers le 19 janvier 1847. Le 19 août 1868, il épouse Louise MALLET née le 13 octobre 1845 à La Guerche-sur-l’Aubois (3 des 4 témoins de son mariage sont eux aussi des instituteurs). Le 3 février 1869, Louis ROY est nommé titulaire à Farges-en-Septaine où le 22 novembre de la même année naît son fils Fernand Marie Joseph. Fernand meurt à Villequiers à l'âge de 8 mois, et son père décède à Farges le 6 février 1871 dans sa 24ième année. En 1948, Paul A

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En 1991, Marie CARTIER-OBCOWSKI (1922-2012) nous livrait un récit des souvenirs de son grand père Jean CAFIOU (1863-1949) recueillis en 1945. Ce témoignage qui débute aux prémices de l’arrivée de l’instruction publique à Saligny-le-Vif, est révélateur de l’environnement de toute une vie d’un pauvre paysan de la campagne berrichonne. Il fourmille de nombreuses anecdotes agrémentées de références à des lieux, des personnages ou des faits en train d’échapper à la mémoire collective, le nombre des contemporains de Jean CAFIOU et de sa femme décédée en 1960 se restreignant progressivement. A sa lecture dans la décennie 1990, tout cela me parlait beaucoup en raison de mon vécu sur la commune, et la peinture de Saligny-le-Vif m’avait paru pouvoir constituer une trace mémorielle encore plus forte, sous réserve d’en enrichir le contexte par un travail de bibliographie et d’enquête. Il y a 5 ans, parallèlement à l’établissement de la généalogie familiale, j’ai commencé à collationner et ra