Des citoyens condamnés pour leur égarement républicain
De juin à l'automne 1851, les Républicains s'inquiètent de l'attitude du nouveau Président Louis Napoléon Bonaparte, et dans le département du Cher, déjà vu comme un fief de "rouges", la propagande républicaine se développe. Pendant plus de 150 ans, cette page de l’histoire locale sera occultée un peu comme l'épisode de la Commune (exemple de Gabriel RANVIER) qui n'a eu lui aussi que peu d'écho dans un Berry étranger à ce qui se passait, le pouvoir étant entre les mains des bourgeois locaux, conservateurs. Voici résumé en quelques lignes le contexte de l’époque qui vaudra tout de même à plusieurs habitants de Saligny-le-Vif d’être condamnés pour leurs opinions politiques. Dès 1850, les partis et militants d'une république "démocratique et sociale" s’étaient dressés pour inverser la tendance et gagner les élections de 1852. Leur chef de file Auguste LEDRU-ROLLIN (voir article du 5.5.24), a la faveur de nombreux berrichons, en particulier